Les origines de la sophrologie

Les origines de la sophrologie viennent d’un neuropsychiatre prénommé Alfonso Caycedo. Elle s’emploie à la fois comme technique de thérapie et mode de vie. C’est un exercice regroupant plusieurs méthodes qui mettent en scène le corps humain et le mental.

L’objectif est d’harmoniser la conscience humaine à travers des exercices relaxants.

Quelles sont les origines de cette science du bien-être et quels sont ses domaines d’application ?

 

Les origines de la sophrologie : le point de départ

Plusieurs sources sont à l’origine de la sophrologie. En effet, Alfonso Caycedo s’est inspiré des méthodes et techniques thérapeutiques de 1960. Au nombre de celles-ci, l’on peut citer l’hypnose, dont les origines sont occidentales.

Par ailleurs, le yoga, la méditation et le zen qui viennent de l’orient ont été aussi mis à contribution.

La sophrologie se révèle ainsi être un véritable pôle d’attraction de toutes les méthodes thérapeutiques issues de l’orient et de l’occident.

Partant de ce mariage, le thérapeute créa une technique unique faisant du patient le centre de sa propre guérison.

La sophrologie combine à la fois exercices de respiration, de décontraction musculaire et imagerie mentale.

L’objectif est de procurer au patient une sensation de bien-être et une bonne connaissance de son moi intérieur.

 

De l’union des méthodes de 1960 à la structuration en 1970

Il est bien vrai que la sophrologie a été initiée depuis 1960. Néanmoins, ce n’est qu’en 1970 qu’elle fera l’objet d’une bonne structuration.

Cette évolution lui vaudra d’être désormais classée au rang des méthodes originales dans le domaine thérapeutique.

Plusieurs niveaux vont alors naître et seront composés d’activités nommées « relaxation dynamique ».

Le premier niveau de la démarche a pour but de parfaire la concentration et la perception personnelle du corps. En ce qui concerne le deuxième niveau, il aide à renforcer l’image que le patient a de sa personne.

Quant au troisième niveau, il s’agit de pouvoir pratiquer la méditation.

Cet ensemble formé par les apports d’une panoplie de techniques rend la sophrologie dynamique et performante.

La mondialisation de la méthode sera une étape décisive dans le processus de son essor. Toujours en 1970 aura lieu le premier congrès international sur la sophrologie à Barcelone.

Pas moins de 1400 médecins venus de 42 pays se sont réunis autour du thème de la sophrologie lors de cette conférence.

Ce fut l’évènement qui lança officiellement la technique d’Alfonso Caycedo sur le marché international.

Par la suite, on retiendra deux grandes dates qui ont également contribué à la faire connaître dans le monde.

La première sortie de la sophrologie du monde médical en 1974 et l’avènement de la « sophrologie sociale » en 1977.

 

L’émancipation de la sophrologie

Avec la branche dite sociale de la thérapie, on assistera à une véritable transformation de la discipline. En effet, bon nombre de personnes y ont trouvé un moyen d’atteindre un développement personnel.

Plus tard, les sportifs l’adopteront comme méthode de préparation mentale. Un quatrième niveau ou degré de la méthode ne tardera pas à voir le jour.

Dans le même processus d’émancipation, le fondateur de la technique sophrologique ne s’arrêta pas aux premières formes de son travail. Il inventera en 1988 la « sophrologie caycédienne », à vocation philosophique et spirituelle avec 8 niveaux de plus.

Ce surplus provoquera la segmentation de la discipline en deux grands courants.

Il s’agit notamment du courant caycédien à vocation philosophique (5 à 12 niveaux) et du courant non caycédien à vocation thérapeutique (1 à 4 niveaux). Cette séparation ne limite cependant pas les possibilités.

Les sophrologues caycédiens sont en mesure de pratiquer la discipline dans un objectif thérapeutique s’ils le veulent.

 

La consécration de la sophrologie : un essor mondial

Malgré la séparation en deux courants, la sophrologie ne perd rien en termes de développement.

Au contraire, elle s’étend et est adoptée dans plusieurs domaines. Les belles performances de la sophrologie s’évaluent aux différents cas dans lesquels on en fait usage.

Il s’agit entre autres de l’élimination du stress, du développement mental, des accouchements, de la gestion de la peur, etc.

Sa pratique se fait donc en médecine, dans le social, dans le domaine sportif, et dans le coaching.

Elle peut se pratiquer dans des espaces tels qu’un cabinet, une salle de sport, un salon, un hôpital, une classe. Tous les jours, de nombreuses personnes la pratiquent, ce qui lui confère une belle consécration dans le monde entier.

Quatre grands domaines d’interventions lui sont principalement reconnus aujourd’hui. Il s’agit de la gestion du quotidien, la préparation à un évènement, l’accompagnement d’un traitement médical, et l’accompagnement d’un comportement pathologique.

L’ensemble des exercices proposés par cette technique repose sur la maîtrise de soi et de sa respiration.

Se relaxer dans le but de garder son calme ; tel est l’un des nobles objectifs de la sophrologie.

Faire l’expérience afin d’avoir une opinion ne serait pas une mauvaise idée. Voilà ainsi résumé l’essentiel à savoir sur la sophrologie et ses vertus thérapeutiques dans le monde.